Quel bilan de santé à 50 ans ?

À partir de 50 ans, un certain nombre de dépistages sont recommandés du fait des bouleversements hormonaux qui touchent les hommes et plus particulièrement les femmes. Même si vous êtes en pleine forme, il est donc bon de consulter son médecin de famille, ne serait-ce que pour faire le point avec lui.

Le bilan médical

  • Une prise de sang vérifiera le taux de glycémie, c’est-à-dire de sucre, de cholestérol, des triglycérides, de l’urée, de la créatinine pour les reins et des transaminases pour le foie. Il s’agit d’obtenir ainsi des valeurs de référence. Cette analyse de sang sera renouvelée tous les 5 ans si nécessaire. À cette occasion, le médecin pourra donner des conseils sur votre hygiène de vie qui apparaît de ce point de vue comme la meilleure des préventions.
  • Un bilan osseux pourra être établi en prévention de l’ostéoporose. Cet examen est certes onéreux, mais il est recommandé pour mesurer votre densité minérale. Il est en outre essentiel d’entretenir votre masse osseuse par la pratique d’un sport et l’apport en vitamine D et en calcium.
  • Le contrôle de l’hypertension, responsable du rétrécissement des artères, sera également effectué lors de votre visite. L’hypertension est en effet responsable des maladies liées au cerveau, au cœur et aux reins.

La prévention des cancers de la femme

À l’heure de la ménopause, un Pap test est recommandé tous les deux ou trois ans pour dépister le cancer de l’utérus. En fonction des résultats, vous pourrez procéder à un examen colposcopique. C’est un examen banal réalisé au microscope afin de mieux visualiser les cellules éventuellement suspectes. On sait maintenant que les patientes atteintes d’un cancer pris à ses débuts ont un taux de survie extrêmement élevé.

Le cancer du sein sera dépisté par une mammographie tous les deux ans.

La prévention des cancers de l’homme

Les cancers de la prostate et du côlon sont dépistés par un dosage sanguin spécifique. Là encore, le taux de survie des hommes atteints est très important s’ils sont traités à un stade précoce.

Un hémoccult par exemple cherchera la présence de sang dans les selles chez les personnes dont le risque n’est pas élevé. Il signalera éventuellement la présence d’une tumeur colorectale. La coloscopie quant à elle permet de vérifier la présence de polypes qui seront alors retirés lors de l’examen et envoyés à l’analyse. Elle est très pertinente chez les personnes qui ont des antécédents familiaux.